Inauguration conjointe de deux nouveaux TEP scan par le Centre Hospitalier Universitaire de Reims et l’Institut Godinot


L’extension du bâtiment existant de médecine nucléaire accueille deux nouveaux tomographes à émissions de positons (TEP), encore plus performants. Diminution des délais de rendez-vous, raccourcissement des durées d’examen et possibilité de développement de la recherche, les bénéfices de ces deux nouveaux appareils uniques sur le territoire sont nombreux. Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Reims et l’Institut Godinot se félicitent de cette coopération au bénéfice des patients.

Près de 500 m2 de surface supplémentaire ont été construits en extension du service de médecine nucléaire pour installer deux nouvelles machines de dernière génération pour un coût de 6 millions d’euros, exploitées par le CHU de Reims et l’Institut Godinot dans le cadre d’un groupement d’intérêt économique « ERIC » (Equipement de Recours et d’Innovation en Champagne). Le bâtiment et les équipements sont le résultat d’un travail de concertation de plusieurs mois entre les équipes des deux établissements avec comme objectifs performance et confort au bénéfice des patients. 

Révolution pour le diagnostic, le suivi des cancers et le développement de la recherche. 
Ce système est conçu pour repousser les limites de l’imagerie médicale en termes de précision, de vitesse, de polyvalence et d’innovation dans le domaine du diagnostic et du suivi de la maladie par TEP.

  • Résolution exceptionnelle : doté d’un système de détection de pointe, les deux nouvelles machines permettent une visualisation détaillée des lésions même les plus petites et à un stade précoce augmentant les chances de guérison des patients. 
  • Vitesse accrue : avec des temps d’acquisition ultra-rapides, ces TEP réduisent considérablement le temps d’examen pour les patients passant de 20 à un peu plus de 10 minutes leur offrant d’avantage de confort tout en garantissant des images de haute qualité, améliorant ainsi l’efficacité opérationnelle du service de médecine nucléaire.
  • Polyvalence remarquable : conçu pour répondre à une large gamme d’applications cliniques, l’oncologie, la neurologie, la cardiologie, sa flexibilité permet aux médecins de personnaliser les protocoles d’imagerie en fonction des besoins spécifiques de chaque patient mais également de participer au développement de la recherche médicale.
  • Innovation : l’examen TEP repose sur la détection de rayons produits par une substance radioactive administrée aux patients. Plusieurs molécules sont aujourd’hui utilisées mais seul le centre TEP du pôle public universitaire de cancérologie dont la mission est de proposer aux patients les derniers avancées médicales, utilise des molécules marquées avec du Gallium-68. Cette technique permet d’aller plus loin dans l’analyse de l’activité des tumeurs ce qui ouvre la possibilité ensuite de les traiter selon de nouvelles modalités thérapeutiques dans le cadre de la  Radiothérapie Interne Vectorisée, activité de médecine nucléaire développée à l’Institut Godinot. Sont particulièrement concernées les tumeurs neuroendocrines et certains stades du cancer de la prostate.

Le service de médecine nucléaire étant le seul service universitaire du territoire, le développement de sa recherche est fondamental pour anticiper les modalités de traitement de demain.

Les deux appareils installés permettront de réaliser des examens avec de nouvelles molécules, notamment en recherche. Les images enregistrées avec ces nouveaux appareils feront par ailleurs l’objet de recherches fondamentales en traitement d’image avec le laboratoire universitaire CReSTIC (Centre de Recherche en Science et Technologie de l’Information et de la Communication) impliquant l’intelligence artificielle et des analyses dynamiques permises par les capacités de détection très améliorées de ces TEP.

 

« Cette nouvelle technologie de TEP jouera un rôle essentiel dans la prise en charge des patients en fournissant des informations précieuses pour un diagnostic plus précoce, une gestion plus efficace des traitements et permettra un développement de la recherche médicale. La synergie des deux établissements pour renforcer une offre publique innovante et accessible à tous est indispensable pour poursuivre la lutte contre le cancer » précisent conjointement Laetitia MICAELLI-FLENDER, directrice générale du CHU de Reims et le  Pr. Yacine MERROUCHE, Directeur général de l’Institut Godinot.

 

Mots-clés : CHU de Reims, Inauguration, Institut Godinot, TEP scan