Dévoilement du projet architectural de la phase 2 du Nouvel Hôpital de Reims

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La poursuite d’un projet ambitieux pour la santé de demain

Se donnant pour ambition de moderniser son offre de soins, le Centre Hospitalier Universitaire de Reims s’est engagé dans un ambitieux projet immobilier. D’un coût total de 564 millions d’euros, le Nouvel Hôpital de Reims s’articule autour de trois phases. Il permettra au CHU de s’adapter aux nouveaux besoins des patients notamment avec un plateau technique de pointe, le développement des prises en charge ambulatoires et un meilleur confort hôtelier. Il répondra également aux attentes des professionnels en favorisant l’innovation et permettra aux soignants de se recentrer sur le soins.

 

Le schéma directeur du CHU de Reims s’appuie sur une liaison linéaire continue de son site principal. Cet axe assurera une parfaite continuité des flux hospitaliers tant en faveur de la logistique que du parcours patient. C’est dans cette continuité que s’inscrit la construction du second bâtiment du Nouvel Hôpital de Reims, dédié majoritairement aux activités médicales et aux spécialités neuro-sensorielles.

Face à la crise sanitaire, le CHU s’est adapté et a repensé ses organisations

Les enseignements de la crise sanitaire de la Covid-19 ont conduit un collectif médical à interroger le programme initialement fixé pour la deuxième phase du Nouvel Hôpital. Cette mobilisation a permis le maintien du capacitaire de médecine assurant une offre médicale adaptée. Le CHU de Reims s’inscrit ainsi dans  une ambition plus marquée d’assurer à la fois une prise en charge de qualité en proximité des urgences et une prise en charge de recours avec des soins critiques mobilisables en cas de situation sanitaire exceptionnelle.

La continuité entre l’ancien et le nouveau

La phase 2 du Nouvel Hôpital de Reims devait s’insérer parfaitement au sein de l’emprise foncière qui lui était destinée, entre l’actuel bâtiment des urgences adultes, lui-même dans la lignée de la phase 1, et l’historique cour d’honneur de l’Hôpital Maison Blanche. Le groupement de maîtrise d’œuvre, avec comme mandataire le cabinet d’architectes Pargade, a su faire de cette contrainte un atout. Ainsi le projet, choisi à l’unanimité du jury, assure la transition entre l’ancien et le nouveau, l’ancien étant caractérisé par les bâtiments historiques en briques rouges et le nouveau par le bâtiment des urgences et le bâtiment de la phase 1 qui ouvrira en 2024.

Cette dualité s’exprime dans l’expression du projet architectural qui dévoile d’une part une façade contemporaine avec une feuille de verre pliée reflétant le jardin. Cette façade d’entrée symbolise l’ouverture sur la ville. Sur l’autre versant, un mur d’enceinte en briques fait référence à la partie historique du site et sa cour carrée, bâtiment très identifiable par sa matérialité de briques rouges.

Cette seconde phase assure également un lien physique entre les bâtiments du site principal qui seront désormais interconnectés.

NHR2

 

 

NHR2 rotonde

 

Une architecture durable pensée aujourd’hui pour demain

La démarche architecturale s’inscrit dans la durabilité en assurant la pérennité des ouvrages.

Formé par de grand plateaux continus, le projet est caractérisé par son évolutivité. L’architecture, sans barrières physiques, assurera l’adaptabilité de l’outil hospitalier en faisant varier la position des services selon l’évolution de leurs activités.

La démarche vise aussi à réduire l’empreinte carbone du bâtiment notamment dans le choix de systèmes constructifs ambitieux avec des matériaux durables.
Le projet permettra, par exemple, de diminuer les consommations grâce une enveloppe performante et durable assurée par l’isolation thermique par l’extérieur. Les briques de l’aile de médecine de l’Hôpital Maison Blanche seront réutilisées à cette effet.
Par ailleurs, une étude d’ensoleillement du bâtiment a été conduite avec une attention particulière autour de l’autonomie lumineuse. Les espaces comme les couloirs ou les salles d’attente bénéficieront ainsi en grande majorité de la lumière naturelle.
Enfin, la façade bioclimatique est travaillée pour protéger l’intérieur du rayonnement direct en été et laisser entrer les apports solaires en hiver.